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Droit à l’image, Ereputation, maîtrise des réseaux sociaux… je fais partie de ces parents qui souhaitent contrôler la vie numérique de ses enfants. Mais je me suis rendu compte qu’il est impossible de tout censurer. Mon « amère » retour d’expérience.

Le droit à l’image des enfants : plus facile à dire qu’à appliquer

Il y a quelques jours, j’abordais un sujet Ecran et enfant : les bonnes pratiques à adopter quand on est parent. Un sujet qui fait toujours débat. Pour ma part, je pense qu’il ne faut pas diaboliser les outils numériques. Au contraire, il faut juste apprendre à les apprivoiser.

Qu’on le veuille ou non, smartphones, tablettes.. font désormais partie intégrante de notre quotidien. En tant que parent, il faut sensibiliser l’enfant. Il convient également de leur expliquer qu’ils ont un droit exclusif sur leur image. (Print ou web). Il faut être d’autant plus vigilant qu’à notre époque, les réseaux sociaux renvoient constamment les jeunes à leur image.

Protéger nos enfants d’une utilisation abusive de leur droit à l’image, telle était au départ notre volonté de parents. Mais, en pratique, cela paraît plus compliqué.

Il convient de souligner que toutes photographies de mineurs sont soumises à l’autorisation des parents. De plus, cette dernière doit mentionner tous les supports sur lesquelles la photo peut apparaître.

Cependant…..

Cela peut paraître banal mais une simple sortie au musée implique des restrictions. Ah oui la fameuse autorisation de droit à l’image. Pas d’autorisation, pas de photo, pas de souvenir…pas cool pour les enfants qui souhaitent apparaître sur la photo avec leurs petits camarades de classe.

Et je ne parlerais pas des spectacles de fin d’année… où tous les parents ont été priés de ranger leur smartphone ! Une véritable onde de choc ! Interdiction de filmer et de prendre des photos sous prétexte que certains parents (moi) n’ont pas signé la fameuse autorisation. Je ne cesse de penser que cela est imprudent d’autoriser l’exploitation de l’image de son enfant à tout-va.

Et puis, il y a toujours des parents qui mettent en ligne des photos (incluant les autres enfants) sur leur compte Facebook, ce qui n’est pas autorisé légalement. Est-ce qu’en tant que parent, certains n’abusent pas parfois de cette utilisation de l’image de nos enfants ?

Des cessions de droit à l’image des enfants partout

De la crèche au collège, il a fallu remplir les autorisations de cession de droit à l’image des enfants. Le premier réflexe a été l’hésitation. Faut-il cocher « oui » ou « non » ? Avec l’avènement d’internet, on réfléchit à deux fois avant de cocher « oui » (désindexer des liens ou photos sur Google peut prendre du temps).

J’ai eu la désagréable surprise de constater que certains enfants pouvaient être exclus des activités scolaires et autres (carnaval, spectacle de fin d’année, kermesse, sorties scolaires…) si la case « non » était cochée.

Avant de signer, il faut se poser la question : oui ou non ? Car certaines autorisations peuvent engager sur une cession de droit à l’image sur de longues périodes voire à vie.

Finalement la cession de droit à l’image est la norme

Certains parents ont demandé de flouter les visages de leurs enfants… certaines écoles le font mais pas tous. Car les parents qui refusent de donner l’autorisation de cession de droit à l’image sont minoritaires.

Les enfants trouvent cool de se voir filmés ou photographiés sur le site de leur club. (On en reparlera dans quelques années.)

(Ah et puis m…. je coche toutes les cases.)

Chaque individu a un droit exclusif sur son image et l’utilisation qui en est faite. Vous pouvez vous opposer à sa fixation, conservation ou à sa diffusion publique sans votre autorisation, sauf cas particuliers. (Wikipedia)

Et si un jour votre enfant décidait de vous poursuivre pour avoir mis en ligne, sur Instagram, des photos de lui sans son consentement ?

Et, comment gérez-vous, en tant que parents, ces demandes de cession de droit à l’image des enfants ? Dites-moi tout en commentaire.

12 thoughts on “[Ereputation] Comment gérer les cessions de droit à l’image des enfants

  1. coucou

    très intéressant ton article, j ai refusé de donner mon avis sur une appli du péri où des photos des enfants pourraient apparaître car en plus je trouve ça intrusif de nous pousser sans cesse de l info sur nos enfants, ils peuvent parler aussi le soir et ça facilite les échanges !
    Moi je mets toujours non car je pense qu il ont le droit à la protection de leur vie privée 🙂

  2. Hello
    Vu le nombres de parents qui explose leurs enfants sur les RS, il risque d’y avoir d’ici quelques années des enfants devenus ados qui risquent d’être très dérangés par certains clichés. On sait combien c’est une période difficile pour eux et combien ils peuvent être dur entre eux. D’où l’importance de bien réfléchir avant. Le mieux est de ne rien mettre et d’attendre qu’ils soient en âge de donner leur accord.
    Par ailleurs pour des ados, il faut aussi prendre le temps de bien discuter et leur expliquer qu’une photo mise partagée peut très vite circuler…
    Bises

  3. Coucou,
    Ah mais merci pour cet article ! C’est vraiment intéressant car c’est clair que les enfants souvent dès les premiers jours de vie sont exposés partout sur les réseaux sociaux ! Or, une fois adulte, c’est pas certain qu’ils voient ça d’un bon œil… Et quand ça exclue d’une sortie ou autre je trouve ça nul, il existe des solutions maintenant comme faire un Google Drive, un dossier Dropbox privé, etc, pas forcés de tout mettre en mode public visible de tous ^^
    Des bisous 🙂

  4. Ici, il est hors de question de voir mon fils sur les rs.
    De temps en temps, sur mon fb perso mais j’ai tout verrouillé.
    Quand je vois de nos jours les enfants sur les reseaux à peine né, ça me fait mal au coeur.
    Des bises

  5. Ton article est très intéressant, je vais le partager sur Twitter.
    Pour ma part, mes filles n’apparaissent pas sur Internet. Mais comme j’aime tout de même partager parfois, je les mets de dos (oui, ça peut paraître débile, mais c’est un compromis qui me convient bien). Par contre, j’ai déjà dû me fâcher parce que d’autres personnes les avaient affichées. Personnellement, je ne vois pas mettre sur les réseaux les enfants d’amis/de l’école ou autres sans leur autorisation (et encore, je ne suis pas très à l’aise avec ça car mes comptes sont publics). Je trouve que c’est une questions de respect et pour l’enfant, et pour les parents.
    Après, pour le moment dans notre commune, quand les enfants apparaissent dans le journal de la ville ou autre support, ils sont floutés.

  6. Un article très intéressant! Pour avoir photographié un événement ce week-end durant lequel je devais demander l’autorisation des parents avant de photographier leurs enfants, ça me parle. En fait la plupart du temps les gens n’y prennent pas garde, mais quand on leur pose la question ils commencent à y réfléchir, et finissent souvent par dire non. En tant que photographe ça ne m’arrange pas, mais j’imagine que si j’étais maman je réagirais de la même façon 🙂

  7. Hello ! Super intéressant ton article, je suis sûre que la plupart des gens ne pensent pas au droit à l’image et encore moins au mal que ça peut faire (ou pourra faire plus tard) aux enfants. J’espère que ton article ouvrira les yeux aux parents qui passent par ici 🙂

  8. Coucou,
    J’avoue ne pas avoir d’enfants donc j’ai du mal à me projeter… C’est vrai que la norme est de céder les droits à l’image… :/ Et c’est vraiment triste d’exclure des enfants pour faire des photos, pas cool la priorité !

  9. Très bon sujet ! Je n’ai pas d’enfants donc je ne suis pas concernée par le sujet, mais je suis toujours un peu perturbée par les comptes Instagram ou les chaines YouTube qui mettent en avant les enfants. Comment ils vont réagir dans quelques années ?

  10. Coucou. Oui c’est clair en tant que photographe ce n’est pas évident. Demander l’aval des parents à chaque fois. J’essaie de mettre des smiley sur les têtes lorsque que je prends des photos lors des évènements mais pas évident ! Bonne journée !

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