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“Je ne capte pas le wifi”. On l’a tous entendu au moins une fois cette phrase. Période de vacances oblige, je me suis déconnecté volontairement. Récit de mes cogitations hors connexion.

Digital mum ayant connu l’époque du Minitel et les débuts de la technologie : disquette, crayon optique et y étant relativement accro, j’ai voulu relever le défi.

Un jeudi soir (pourquoi en milieu de semaine je ne sais pas) j’ai tout éteint et….

Régime zéro écrans

Je me suis réveillée un vendredi matin, le premier réflexe a été…d’attraper le smartphone (pour éteindre l’alarme je précise, bah ? je n’ai pas de réveil). Ça commençait fort. La digital detox, la vraie déconnexion n’était pas faite pour moi.

Et pourtant, l’idée de départ était bonne. Période estivale oblige et à moitié en vacances (activité zéro au bureau), je pouvais me laisser porter par le cours de événements. Et profiter de ce moment de répit mais….l’addiction finit toujours par me rattraper. Savoir déconnecter pendant les congés est primordial. Je ne fais pas partie des personnes qui postent à tout va sur Instagram. Mais je peux « chiller » des séries pendant plusieurs soirées d’affilée. Ou encore « checker » les news histoire d’être à la page. Infobesité quand tu nous tiens.

Comme je l’avais évoqué ici, il est important de revoir notre relation aux nouvelles technologies.

Je me sens aspirée par cette spirale digitale. Mon cerveau reste en éveil, la faute aux notifications ou la lumière bleue ?

Afin de trouver des sujets de blog, j’ai repris la bonne vieille méthode papier-crayon. Mes yeux ont apprécié, ma main beaucoup moins ! C’est fou quand on pense le temps passé sur un clavier. Les seuls moments où je tiens un stylo deviennent rares (paperasse administrative) mais tout se fait en ligne maintenant.

J’ai ensuite délaissé Netflix (après avoir fini Casa de Papel et Stranger Things) et me suis remise à la lecture. J’ai lu le « roman choc traduit dans 17 pays », je parle de Vox. Le roman dystopique qui rend hommage au pouvoir des mots. Je vous ferais un retour.

Ensuite j’ai enchaîné. Tout y est passé : Bernard Minier « Le bord de l’abîme » qui parle d’intelligence artificielle, « la Servante Écarlate » de Margaret Atwood, … si vous avez des suggestions de lecture merci de m’en faire part en commentaire.

Outre l’aspect gastro-littéraire de ma pause digitale, j’ai vécu une reconnexion avec ma propre curiosité. Loin de Google, Qwant ou des assistants vocaux qui ont immédiatement réponse à tout, les dictionnaires et consort ont été mes compagnons de route. A l’ère du tout digital, j’ai l’impression qu’on délaisse ces bons vieux ouvrages.

Mes découvertes n’avaient pas la même valeur qu’une recherche web. J’apprenais autrement. La toile est sans conteste une source intarissable de connaissances. L’humain serait-il devenu un investigateur compulsif avide de savoir ?

Chaque année, on a droit au top 10 des recherches Google en France. Et parmi les sites les plus visités au monde, on trouve en tête Facebook, Youtube, Twitter… Tous des humains super « culturés » ? Pas si sûre…

Comment j’ai vécu ma « de-transformation » digitale

J’ai apprécié de devoir me réhabituer à vivre en acceptant de ne pas contrôler mes activités comme d’habitude et de m’occuper différemment : Balades à vélo, trottinette (pas électrique), lecture, jeux d’échec…

Puisque mon abstinence numérique interdisait l’idée-même de regarder un film affalée sur le canapé, le week-end a été stimulant. Sorties et activités manuelles ont été ma salvation.

La preuve avec cette voiture en carton fabriquée avec une petite boîte de céréales et dotée d’un ballon faisant office de propulseur.

Je me sentais beaucoup moins statique et coupable que si j’avais eu accès à un écran. Vous savez, ce moment où il fait grand soleil et que vous restez scotché honteusement sur Netflix…

Mon défi : une semaine sans écran. Bilan : on passe en mode survie mais ça passe. Pas facile mais pas impossible non plus.

La suite au prochain épisode …

18 thoughts on “J’ai testé une semaine sans écran, enfin j’ai essayé…

  1. Je vois pas trop l’intérêt de faire une digital detox. N’aies pas peur d’assumer 🤣👍

  2. Tu auras au moins le mérite d’essayer. Les haters anti detox sachez qu’être connecté en permanence peut être source de stress.

  3. Je me sens pas concerné mais oui les gens au resto collé à leur smartphone ça m’hérisse le poil. Et au passage sympa la voiture fabriqué main ! La déconnection t’aurait elle rendue creative 😁 sur ce je vais finir la Casa de Papel j’ai vu ta critique série oui elle est au top la saison 3.

  4. J’ai testé et essayé🤣, t’as été honnête, le mieux est de passer au téléphone portable basique avec écran noir et blanc. Pour l’instant les assistants vocaux n’ont pas réponse à tout. Et heureusement sinon nos enfants vont finir par devenir passifs et n’ouvriront jamais un dictionnaire !

  5. Hello Mallys excellent résumé ! Mon smartphone me réveille tous les matins et m’aide aussi à trouver le sommeil le soir. Il m’offre une fenêtre permanente sur le monde et m’incite à scruter en permanence la vie des autres (merci Instagram). Il m’accapare. La preuve, c’est la panique dès lors que je l’oublie quelque part. Ce couteau suisse numérique qu’on sollicite frénétiquement depuis un peu plus d’une décennie pour un oui pour non, pour tout et souvent pour rien. Tout est dit merci. Passe un bon lundi.

  6. Le bon vieux Nokia 3310 quoique il existe en couleur maintenant. J’ai commencé avec un tam tam et un tatoo. Ils faisaient fureur à l’époque. Pas d’addiction possible à cette époque 😀

  7. Par contre je me déconnecte au resto, au ciné ou en sortie. Je ferais un tuto « comment fabriquer une voiture à turbo propulsion avec des pailles et des bouchons en plastique » 😂

  8. bonjour, comment vas tu? alors oui je suis comme toi et j’aurais du mal à déscotcher, bien que je sois moins accro que la plupart des gens. je ne passe pas mon temps sur les réseaux (au boulot par exemple… mais je bosse sur écran toute la journée, c’est pas mieux) et mon portable ne me sert qu’à téléphoner/smser. par contre, j’aurais du mal à passer une soirée loin des écrans car soit je tchatte avec mes amis qui sont loin ou soit je regarde netflix aussi… c’est malgré tout plus facile quand je pars en vacances car je suis avec des amis et on sort.
    j’ai entendu parler de Vox et il est dans ma pal. si tu as des envies de lecture, tu peux toujours checker ma chaine youtube, j’y fais une vidéo culturelle (livres, séries…) par mois. retour aux écrans 😉
    passe un bon lundi et à bientôt!

  9. coucou

    ce défi a été donné dans pas mal d’écoles en Loire Atlantique et c’est faisable mais nous on a été élevés avec les écrans alors c’est pas facile du tout mais on a survécu aussi ^^

  10. Hello
    Tout nous amène tellement vers les écrans que ça devient difficile de faire sans. J’ai eu tout de même le déclic en voyant grâce aux stats instagram le temps que j’y passais. Depuis, je me suis mise une limite de temps me permettant d’être plus dans la vraie vie, ça fait grand bien !
    Bises

  11. Coucou,
    C’est quelque chose que j’aimerais bien tester quelques jours… Mais étant étudiante en alternance en communication digitale, ça risque d’être compliqué ahah

  12. Coucou,

    J’aimerais le faire aussi, mais il faut que mon environnement soit stimulant, qu’on puisse faire des activités, sinon, je m’ennuie vite ! Par contre, tu me dis une semaine sans écran pour aller randonnée, camper, se balader, aucun souci !

    Belle journée,
    Laura – Bambins, Beauté et Futilité

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