
Présenté mardi et baptisé Amazon One, le système va d’abord être testé dans deux supérettes maison à Seattle. Amazon voit grand. Il n’ambitionne pas seulement de déployer la technologie dans ses propres points de vente. Il souhaite également la vendre à d’autres distributeurs. Et rêve même de remplacer les tickets de concert ou les badges d’identification dans les immeubles de bureaux.
Amazon propose de payer … avec la main 🤚. Par @AnthonyMorel pic.twitter.com/MfnlC1dS5t
— BFM Tech (@BFM_Tech) September 30, 2020
Données sensibles
Lors de la première utilisation, le client doit associer une carte de paiement avec la paume de sa main, dont les caractéristiques sont uniques. Il n’aura ensuite plus qu’à scanner sa main au-dessus d’un terminal dédié pour régler ses achats.
Le groupe promet ainsi un gain de temps et un processus sans aucun contact. Une proposition de valeur qui pourrait cependant ne pas suffire pour convaincre des consommateurs dont les habitudes de paiement mettent généralement beaucoup de temps à évoluer. D’autant plus que cette technologie utilise des données biométriques sensibles.
Vitrine technologique
Acteur dominant en ligne, Amazon considère de plus en plus le commerce physique comme un potentiel relais de croissance. En 2017, l’entreprise a ainsi dépensé plus de 13 milliards de dollars pour racheter la chaîne américaine Whole Foods, dont les supermarchés seront certainement bientôt équipés d’Amazon One. Depuis 2018, elle a ouvert près de 30 supérettes sans caisses. Surtout, Amazon tente de vendre ses services aux autres distributeurs, en utilisant ses magasins comme une vitrine technologique. Si la tarification n’est pas publique, il est probable que la société facture un abonnement et prélève une petite commission sur chaque paiement.
Concurrents
Reste à savoir si des commerçants, potentiellement concurrents d’Amazon, vont se laisser séduire. Alors même qu’une partie d’entre eux, à commencer par Walmart, refusent déjà d’utiliser AWS, la plate-forme cloud de la société. Celle-ci tente de rassurer en indiquant qu’elle ne saura pas ce que les clients achètent et combien ils dépensent dans les magasins partenaires. Et qu’elle n’utilisera pas les autres données qu’elle récolte à des fins publicitaires.
Pour autant, son discours ne semble pas convaincre. Disponible depuis le début de l’année, sa technologie de magasins sans caisses n’a ainsi pas encore attiré de grands distributeurs.
bonjour, comment vas tu? c’est révolutionnaire mais ça me laisse dubitative. passe un bon dimanche et à bientôt!