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La Nouvelle-Zélande s’est officiellement dotée du premier officier de police virtuel (ou « AI cop » en version originale). Ce dernier basé sur l’intelligence artificielle appelé «Ella» a fait sa place dans les forces de police néo-zélandaises. Ella est une assistante virtuelle avec un visage.

Appelez là Ella (pour « Electronic Life Like Assistant »). Commercialisée par Soul Machines, Ella se déploie au sein d’une borne de type SNCF pour accueillir et orienter les citoyens, répondre à des questions fréquemment posées ou renvoyer vers le centre d’appels : des fonctionnalités « limitées », comme le reconnait volontiers le commissaire de police à l’origine du projet.

Fondamentalement, c’est comme Siri d’Apple ou Alexa d’Amazon mais avec un visage humain.

Selon les rapports, Ella utilisera une animation en temps réel pour émuler l’interaction face à face. L’assistant virtuel, qui a rejoint depuis peu la police néo-zélandaise, sera déployé au quartier général national de la force à Wellington.

Il accueillera les visiteurs au siège, informera le personnel de l’arrivée des invités. Après avoir suivi ses performances pendant trois mois, la police décidera de l’avenir de l’assistant virtuel de la force.

Ella sera également postée aux postes de police de Wellington Central, Featherston et Johnsonville où elle assistera la police dans les procès de police, qui débuteront le 13 février, a rapporté Hindustan Times.

L’IA travaillera en tandem avec l’équipe de Police Connect, une plateforme interactive en libre-service où les gens peuvent accéder à des informations et demander des conseils.
L’assistant virtuel ne remplacera pas les officiers humains.

Cependant, sa performance sera évaluée comme les autres officiers humains. Les sociétés de technologie Intela AI et Soul Machines ont joué un rôle majeur dans le développement d’Ella en la programmant pour utiliser la tonalité vocale et le langage corporel afin de fournir un service individuel.

Source NZherald