
Focus sur la série Tales from the Loop. Cette dernière questionne l’humain et les étapes de la vie, bouleversées par la présence d’étranges objets non-identifiés. Car ce qui importe dans Tales from the Loop, ce n’est pas le “Loop”, ce sont les contes (“the tales”).
Génératrice d’espoir, d’inquiétudes et de fantasmes, l’intelligence artificielle est indissociablement associée à l’imaginaire science-fictionnel depuis ses premiers développements.
A l’origine de la série Tales from the Loop, il y a les dessins de l’artiste suédois Simon Stålenhag. Celui-ci utilise le numérique pour reproduire une campagne suédoise ancrée dans le passé tout en y incorporant des éléments futuristes, comme des robots géants.
Un contraste saisissant qui donne parfois à ses œuvres un sentiment de fin du monde.
A partir de là, Simon Stålenhag (au scénario) et Nathaniel Halpern (à la création) ont imaginé une série de science-fiction se déroulant dans un petit village. Celui-ci dispose en son centre d’une machine nommée “The Loop” (“La Boucle”), permettant d’explorer les plus grands mystères de l’univers.
Un regard profond sur la condition humaine sous fond de SF
La série use bel et bien d’éléments de science-fiction (voyage dans le temps, changement de corps, monde parallèle…). Mais la série offre avant tout un regard profond et poignant sur la condition humaine.
Pour ce faire, chaque épisode suit des protagonistes différents, tout en restant dans un cercle relativement restreint.
Ce qui en fait une série à la frontière avec l’anthologie. Par ce biais, Tales from the Loop montre comment ces objets non-identifiés peuvent avoir un impact sur chacun, pour alors questionner de nombreuses thématiques : rapport à la mort, au corps, au passé, à l’enfance, à l’adolescence, au temps qui passe, qu’on soit enfant ou grand-parent.
Une science-fiction atypique
Une proposition intéressante qui rappelle The Leftovers. Il n’y a qu’à prendre le premier épisode, qui se met à hauteur d’enfant pour mettre en scène l’abandon d’une petite fille par sa mère. Une entrée en matière parfaite pour la série qui jongle entre beauté visuelle et émotion déchirante.
Et même si cette émotion peut varier d’un épisode à l’autre, les thématiques présentées n’en demeures pas moins intéressantes et amenées avec toujours une certaine originalité.
Comme cette idée de permettre à un couple d’adolescents d’arrêter le temps pour vivre leur amour librement dans une ville figée (épisode 3), ou les conséquences de l’inversion des corps entre deux amis (épisode 2).
Enfin, l’aspect visuel de Tales from the Loop est un de ses grandes qualités. Notamment par le contraste entre l’atmosphère très banlieue américaine des années 1980 et la présence d’objets anachroniques.
Mais il n’est pas question ici de jouer sur la hype des 80’s à la manière de Stranger Things. Il y a là une approche bien plus naturelle, une volonté d’appuyer sur l’aspect rural de cette petite ville. On trouve alors des plans tirés directement des œuvres de Simon Stålenhag.
Une référence qui se ressent d’autant plus par les questionnements humains, presque mystiques de la série.
Avec Tales from the Loop Amazon a trouvé sa petite pépite. Une série qui sous fond de science-fiction questionne l’humain et son rapport au monde et aux autres.
Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
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