
Le réalisateur David Yates offre un regard perçant sur l’industrie pharmaceutique dans “Marchands de Douleur”, pointant du doigt les méfaits de la cupidité des grands groupes pendant la crise des opioïdes. Le film, bien que parfois trop dépendant de la satire et de la comédie, tire sa force des performances impeccables d’une distribution cinq étoiles.

Synopsis
Le film explore avec un humour grinçant les actes motivés par le désespoir et la cupidité des employés de l’industrie pharmaceutique. Bien que par moments la satire prédomine, les performances sans fausse note d’Emily Blunt et Chris Evans, formant un duo détonnant, ainsi que d’autres acteurs convaincants, notamment Andy Garcia, ajoutent une profondeur à l’ensemble.
Marchands de douleur : Un Regard sur la Crise des Opioïdes
En pleine mise en garde en France contre certains médicaments, “Marchands de Douleur” met en lumière les ravages causés par l’avidité des géants pharmaceutiques pendant la crise des opioïdes aux États-Unis. Bien que le film ne soit pas le plus révélateur sur le sujet, il demeure bien réalisé et offre un aperçu des conséquences graves de l’avarice.
Satire et Performances Éclatantes
Le long-métrage peut parfois s’appuyer un peu trop sur la satire et la comédie, mais les performances éclatantes de la distribution, en particulier celles d’Emily Blunt et Chris Evans, compensent cela. Andy Garcia excelle dans le rôle d’un patron perdant les pédales, ajoutant une couche de complexité au récit.
À l’époque où la crise sanitaire a exposé la cruauté d’une industrie privilégiant le traitement plutôt que la prévention, les récits de scandales médicaux trouvent écho dans la fiction contemporaine (Dopesick, Painkiller…), explorant un passé qui perdure. Malgré cette opportunité de complexifier la réalité, David Yates, réalisateur de “Marchands de Douleur”, opte pour une approche morale claire, dépeignant des personnages détestables corrompus par l’appât du gain.
Mon avis
Plutôt que d’explorer les subtilités de cette industrie, le film trace une ligne morale nette, mettant en contraste la prise de conscience de Liza avec ses collègues criminels, notamment le PDG de Zanna, Pete Brenner (Chris Evans), et l’investisseur principal, le Dr. Jack Neel (Andy Garcia). Malheureusement, la descente aux enfers de ces personnages se traduit par des éclats vocaux, le film évitant toute exploration approfondie du système de santé corrompu de l’intérieur.
“Marchands de Douleur” se transforme ainsi en un récit moralisateur simpliste, peuplé de gentils, de méchants et de personnages cherchant la rédemption. Malgré un casting quatre étoiles investi, le film ne parvient pas à échapper à ses tendances manichéennes. Même si les performances sauvent l’ensemble de la binarité, le film ne peut éclipser ses discours moralisateurs.
Coucou miss; je ne l’ai pas vu sur mon fil pour le moment, bisous
bonjour, comment vas tu? j’en ai entendu parler mais je n’ai pas regardé. au final ça ne fait pas très envie… passe un bon lundi et à bientôt!