
Les différents confinements, les fermetures des boutiques dans lesquelles nous avions l’habitude d’aller, les gestes barrières, tout cela a modifié notre quotidien en profondeur. Et cela s’est fortement ressenti dans nos habitudes d’achat. On a dû se tourner vers le web et le e-commerce pour pouvoir trouver ce que l’on cherchait sans quitter sa maison. On peut alors se demander en quoi la pandémie a pu modifier nos comportements d’achat ?
Des produits au succès fulgurant
Lorsque l’on ne peut plus sortir de chez soi, on va d’abord chercher à obtenir les basiques. L’alimentation a donc été la première recherche des confinés qui se sont fait livrer de produits qu’habituellement ils allaient chercher. On ne peut plus dépenser son argent au restaurant ? Ce n’est pas grave, on se fait livrer ! De grands restaurants ont en effet mis en place un service de livraison.
Mais une fois le ventre bien rempli, il a fallu trouver de quoi occuper ses journées chez soi. On va ainsi acheter des jeux et jouets pour les enfants. Et aussi de quoi s’amuser entre adultes ! Le domaine du sex-toy a connu un essor incroyable durant ces mois difficiles. On achète des jouets mais aussi des accessoires pour se changer ses idées comme une superbe lingerie femmes pour donner des idées coquines à son partenaire.
Les accessoires de bricolage et de DIY ont aussi été plébiscités par les acheteurs et ont connu un essor important. Les achats impulsifs se sont également multipliés. On a ainsi pu constater que plus ils s’ennuyaient et plus ils stressaient, plus les acheteurs «craquaient». Il semblerait que cela soit une solution pour combler les manques et simplement se faire plaisir même si à la fin, on n’utilise pas ce que l’on a acheté. L’achat devient un stimulus qui va jouer un rôle important pour l’équilibre psychologique.
Des comportements différents selon les âges et le sexe
On a pu constater que la génération Y (personnes nées entre 1980 et 1990) a grandement modifié ses habitudes d’achat alors que les «baby-boomer» n’ont rien changé. Les membres des générations X nés entre (1965 et 1980) et Z (nés à partir de 1995) ont un peu changé leur façon d’acheter avec la pandémie. Lorsque l’on regarde de plus près, on s’aperçoit également que les comportements ont changé selon le sexe des acheteurs. Les femmes ont poursuivi leur façon d’acheter alors que les hommes ont modifié leur façon d’acheter en se tournant majoritairement vers le e-commerce (ce qu’ils ne faisaient pas automatiquement avant).
Et les magasins réels ?
On le voit internet a eu un rôle majeur dans le comportement des acheteurs qui ne pouvaient plus bouger. Et cela est resté une valeur sûre même après les confinements. On a trouvé un intérêt à faire ses achats en ligne. Il est vrai qu’il n’y a pas d’horaires d’ouverture, qu’on ne risque pas d’«attraper un virus», et que l’on peut prendre le temps que l’on souhaite confortablement installé dans son canapé sans avoir à prendre la voiture (et dépenser de l’essence)
Mais comment les magasins classiques ont-ils réagi devant ces modifications ?
Les magasins alimentaires ont été les seuls à pouvoir ouvrir lors des confinements. Et au début, il y a eu de véritables ruées sur certains rayons ce qui naturellement entraina des ruptures de stock qui ont été rapidement compensées. Les acheteurs pensaient qu’ils allaient manquer de produits, que les prix allaient exploser et ont fait des réserves. La consommation a alors fait un bond important.
Puis voyant que tout rentrait dans l’ordre, les achats se sont calmés. On a retrouvé nos usages et après les confinements, on est retourné en boutique. Mais il y a eu des différences. Les commerces alimentaires ont repris les habitudes d’avant confinement alors que les commerces non alimentaires n’ont pas vraiment réussi à repartir. Les acheteurs ont conservé leur nouvelle façon de consommer et utilisent le web pour acheter ce dont ils ont besoin.
La reprise est difficile dans ce domaine et il faudra que les boutiques revoient leurs copies pour s’adapter au mieux aux nouvelles demandes des utilisateurs. Il leur faudra ainsi montrer les avantages de passer chez eux mais aussi proposer des avantages et services nouveaux et modernes qui offrent réellement des atouts supérieurs à ce qui est proposé en ligne.
Personnellement je n’achète plus ou carrément si besoin mais toujours chez mes commerçants et surtout dans ma ville quand je trouve