
Aujourd’hui, la vie privée est devenue le nouvel eldorado technologique. Avec la crise sanitaire, les géants de la tech ont trouvé l’opportunité de développer des outils de surveillance.
Nos habitudes de vie, nos conversations et nos secrets représentent un réel enjeu économique.
Une personne sur trois expose sa vie privée et exprime publiquement son point de vue. Rares sont les personnes qui comprennent les conséquences qui découlent de cette mise en en vitrine de leur vie privée. (Note aux parents qui postent des photos de leurs enfants sur Facebook.)
Facebook le grand siphonnage
Facebook conserve des dossiers fantômes qui qui recoupent les informations sur toutes les personnes possibles, des visiteurs ou des individus dont on a simplement fait mention sur le site. Ces dossiers contiennent tout ce qu’il est informatiquement possible de savoir sur les habitudes de chacun, notamment dès qu’il relie Facebook à d’autres sites.
La responsabilité légale de Facebook implique aussi des devoirs quant aux stockages des données dont le site promet la confidentialité.
Or Facebook a été la cible de pirates informatiques et a laissé fuité par deux fois des données personnelles pour la seule année 2019. Ces manquements et ces empiètements font de Facebook une vitrine de la vie privée de ses usagers, et c’est se leurrer que de penser qu’il existe des pensées réellement confidentielles.
L’étau sur la vie privée s’est resserré avec la généralisation du smartphone.
Je comprends les personnes qui utilisent Linux car c’est un système d’exploitation indépendant.
Ok Google, dis Siri, Alexa..
L’espion le plus efficace de la vie privée reste Alexa (que j’ai d’ailleurs adopté), le système d’enceinte connecté d’Amazon, qui, récemment témoin d’un meurtre, a montré qu’il enregistrait en permanence. Il en va de même pour Google Home.
Vous comprendrez donc que les smartphones représentent également un danger à ces enceintes connectées, depuis la mise en fonction des systèmes de commande vocale tels que Siri.
D’ailleurs avez-vous déjà reçu des publicités correspondant aux conversations que vous avez eu avec vos amis de vive voix à proximité du téléphone ?
Puçage, tatouage et cerveau connecté
La question du puçage constitue l’étape de la surveillance de masse que la technologie rend possible. Les systèmes actuels ne sont pas connectés entre eux, et ne connaissent pas l’intimité de la personne ni l’ensemble de ses faits et gestes. Chaque compagnie ne connaît qu’une part de vos activités. Tout recouper serait un travail titanesque, donc ce n’est pour le moment qu’un fait ponctuel, sur demande de la police ou d’un état.
Or, les systèmes modernes de puçage vont permettre de ficher l’individu à un niveau biologique et de connaître la totalité de son état de santé. De même, l’ensemble de ses actions quotidiennes sera connu au moment où elles sont exécutées, puisqu’elles seront effectuées sur des appareils connectés eux aussi.
Il s’agit de comprendre l’interaction entre deux types de technologie. D’un côté, celles de l’intégration de dispositifs dans le corps humain (le puçage). De l’autre, celle de la 5G, dont la puissance connectique permet le traitement des données dans des proportions gigantesques. Or, ceci implique la connexion, et donc la surveillance de la totalité des objets que vous utilisez au quotidien, eux aussi pucés.
En 2019, l’idée d’un carnet de vaccination sous-cutané est avancé dans les médias.
ID2020, un partenariat dont Microsoft est l’un des principaux acteurs, propose une identité ineffaçable pour 1,1 milliard de personnes qui en auraient impérativement besoin. Elle sera donc certainement, elle aussi, sous-cutanée.
En même temps, la fondation Bill et Melinda Gates développe, avec le MIT, un système de nano-tatouage qui permettrait de savoir si vous êtes vaccinés ou pas. Le MIT fabrique également des nanorobots de la taille d’une cellule, ce qui pose question. Serait-ce un tatouage ou un mouchard qui communiquera les faits et gestes de chacun à distance ?
Parallèlement Elon Musk, développe des implantations de clés USB dans le cerveau humain pour les connecter avec le smartphone. Il est déjà arrivé à implanter un port USB dans un cerveau de rat vivant.
Pas sûr que que la planète y gagne
Ces dispositifs de connexion des objets impliquent des mises à jour et des changements de matériel réguliers, ce qui accélèrerait la consommation de tout objet industriel dans la même proportion que les ordinateurs, soit tous tous les trois ans pour un fonctionnement optimal.
Genève (Suisse) a posé un moratoire sur la 5G. Ils s’inquiètent du rayonnement électromagnétique que produisent les objets connectés, et surtout de leur nombre croissant. C’est qu’elle représente à coup sûr un problème sanitaire pour l’homme, à cause du volume énorme des ondes électromagnétiques échangées, déjà prouvées cancérogènes.
Sur ce, faites de beaux rêves.