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Il est 8 heures du matin. Je déambule dans les rues de Lyon ce dimanche 21 août 2050. La ville semble encore endormie. L’air est pesant et chaud. La chaleur est intenable. Je suis trempée. Les touristes ont déserté les rues goudronnées. Je croise quelques coureurs chevronnés qui s’aventurent le long des quais, passant d’un endroit à l’autre en empruntant les parcours ombragés. On profite d’une relative fraîcheur matinale. Dans quelques heures, traverser la rue deviendra une épreuve de Koh Lanta.

Il est à peine 8h30 et le thermomètre affiche déjà 38 degrés. La France suffoque sous la canicule depuis bientôt plusieurs mois. Un des problèmes, c’est le béton et l’asphalte. Le jour, la chaleur est emprisonnée dans les structures en béton et l’asphalte qui couvre les rues. Cette chaleur ressort la nuit. Mais comme les nuits ne sont plus assez fraiches, la chaleur reste. Et à 8h il fait déjà 36… Plus tard dans la journée, c’est pire. Entre 35 et 40 degrés. Les métropoles sont de véritables fournaises.


Je quitte le bitume pour atteindre un passage arboré. Face aux chaleurs extrêmes, les arbres sont la meilleure parade. Lyon est devenue peu à peu une ville verte par nécessité et surtout pour une question de survie. Tous les espaces verts sont utilisés : potagers verticaux, espaces verts sur les anciens parkings, on a fait comme on a pu pour verdir une ville déjà bien bâtie. Sauf que beaucoup d’endroits qui ont été construits jusqu’à leur combles ont été délaissés.

Lyon a beau s’armer mais le climat change plus vite. Les nuits tropicales s’enchaînent. Chaque année, le thermomètre s’affole. Dans le sud de la france, on frôle parfois les 50 degrés. Les incendies s’enchaînent et deviennent incontrôlables, les sols sont devenus secs. La montagne n’est plus épargnée, la neige a disparu.

La climatisation, cette machine energivore est une vraie bombe à retardement. On a beau le savoir mais on s’équipe tous. On cherche des alternatives à la canicule, ventilateur Brumisateur… Les vagues de chaleur humide tuent dans certains pays.

Partout dans le monde, les zones deviennent inondées et inhabitables. Il vaut mieux s’adapter que d’affronter le réchauffement climatique. (Multiplier les fermes flottantes, réaménager les terres, agrandir les digues….).

Malgré les promesses faites par les états, les forêts ne sont pas épargnées. L’Amazonie émet plus de C02. Les dégâts sont irréversibles. Les forêts luxuriantes ont disparu. En détruisant cet écosystème, l’homme s’est condamné lui même. En détruisant la nature on risque la catastrophe sanitaire (virus, maladie..).

La france est épargnée mais pour combien de temps ?

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