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Ce mercredi 5 juin 2019, j’ai regardé la saison 5 de Black Mirror sur Netflix. On mate ou on zappe ? Mon verdict.

Black Mirror, on mate ou on zappe ?

Je l’attendais avec impatience depuis un an. Après un ambitieux épisode interactif en décembre dernier, la série d’anthologie de l’histoire créée par Annabel Jones et Charlie Brooker est enfin de retour pour une saison très attendue.

J’ai enfin pu voir la série dystopique sur Netflix. La saison 5 ne comporte que trois épisodes d’une durée d’environ une heure. Et si le casting est surprenant, le contenu en lui-même convainc sans tambour, ni trompette.

Black Mirror, c’est la série qu’il faut avoir vu quand on est comme moi passionnée par les nouvelles technologies comme les applis OK Djingo ou encore les casques VR.

Et si vous êtes encore plus fan que moi, vous avez dû remarquer tous les petits détails qui rend cette série si unique. En effet, Black Mirror continue d’explorer notre rapport aux nouvelles technologies et la manière dont elle affecte les relations humaines.

Les quatre premières saisons étaient toutes plus sombres les unes que les autres. La saison 5 est un peu différente.

BlackMirror imagine le futur flippant de la technologie

Casque de réalité mixte, omniprésence des réseaux sociaux, robot, IA… non ce n’est pas la timeline de mon compte Twitter ! Charlie Brooker et Annabelle Jones ont abordé des sujets contemporains. Et cela m’a beaucoup plu. Même si les avis sont fortement mitigés, je vous conseille de regarder cette saison.

Malgré quelques déceptions, la saison 5 de Black Mirror convainc grâce à son casting cinq 🌟(Pom Klementieff et Anthony Mackie vus dans Avengers, Andrew Scott (Fleabag), et Miley Cyrus)

Critique par épisode (attention demi spoil)

Je vais décortiquer chaque épisode sans tout dévoiler. Attention ⚠️demi spoil.

Épisode 1 Striking Vipers : Réalité mixte, frontières et limites

Un épisode intéressant qui aborde la réalité mixte (réalité virtuelle et augmentée).

Dans cet épisode, deux amis de fac se retrouvent dix années plus tard lors d’un anniversaire. L’un d’eux reçoit en cadeau un jeu vidéo VR : Striking Vipers.

L’épisode a fait couler beaucoup d’encre, je survole les détails. L’épisode est déroutant.

Pour jouer à Striking Vipers, les joueurs placent une puce (le casque de réalité mixte revisité en mode miniature) sur leur tempe et se retrouvent dans le corps des héros des jeux vidéos. Immersion et frissons garantis. Vous connaissez Street Fighter ou Mortal Kombat ? Même scénario, deux combattants, un lieu et fight ! La réalité mixte apporte un peu de piment aux parties car les joueurs ressentent réellement les coups. Entre découverte et dérives, réel et virtuel ne font plus qu’un. Et les personnages vont vite perdre le contrôle de la réalité.

Si dans la vraie vie, aucun casque de VR de ce type n’existe à ce jour, je ne suis pas étonnée si un tel prototype voyait le jour. Une véritable opportunité pour les marques. Car pour l’instant la réalité mixte n’en est qu’à ses prémisses. A quant la démocratisation d’une telle technologie ? Encore une fois, Black Mirror a dévoilé quelques éléments de réponse. Imaginez les multiples cas d’usage : le futur du gaming, la maintenance prédictive, les réunions holographiques (ça existe déjà et j’ai testé ici).

Épisode 2 Smithereens ou l’addiction aux réseaux sociaux

L’épisode 2 saison 5 est criant de vérité et sa conclusion montre bien la réalité d’aujourd’hui…

Un professeur se fait passer pour un conducteur de Uber. Ce dernier va kidnapper un stagiaire d’une célèbre société basée à Londres : Smithereens.

Le kidnappeur cherche en réalité à parler au créateur de Smithereens qui se trouve être… en cure de digital detox, le comble ! Il accuse le réseau social de tous ses maux.

L’épisode aborde le sujet de l’addiction aux réseaux sociaux mais pas que. Smithereens est un nom de réseau social qui n’est pas sans rappeler Facebook ou peut être Twitter.

Cet épisode est assez flippant. On découvre que le réseau social peut écouter toutes nos conversations via le micro du smartphone. (Alexa le fait aussi) Et rien qu’en analysant le compte d’une personne lambda, le réseau social est capable de déterminer avec précision le profil d’une personne (dépressive…). D’ailleurs on notera dans cet épisode que Smithereens (Facebook) avait une longueur d’avance sur le FBI. Le créateur de Smithereens avouera lui même : tout est mis en œuvre pour rendre l’utilisateur accroc au réseau social.

L’épisode met également en avant les smombies, ces personnes qui marchent en surfant ou encore les personnes qui ne se parlent plus à table car trop occupés sur leur écran. Fiction ? Non. Réalité, oui.

Épisode 3 Rachel, Jack et Ashley Too

C’est l’épisode qui m’a le moins convaincu. Il met en garde contre les dérives de la technologie, que je trouve ici une des plus effrayantes si elle venait à se réaliser un jour…

Mon verdict

Cette saison 5 n’est pas aussi édifiante que les précédentes. Il n’y a plus ce renversement glaçant, ni ce côté terrifiant des trois premières saisons. Mais elle vaut le détour.

Mon Top :
1-#smithereens
2-#StrikingVipers
3-#RachelJackandAshleyToo

BlackMirror on en parle sur les réseaux sociaux ! (via Visibrain plateforme de veille des réseaux sociaux.)

Qu’en avez- vous pensé ?

Retrouvez-moi sur News Republic c’est ici.

6 thoughts on “#BlackMirror que vaut la saison 5 ?

  1. L’épisode nous questionne sur les frontières entre vie virtuelle et réelle et fait écho à nombre de sujets actuels tout en ouvrant des questions liées à la sextech. Pourra-t-on aller encore plus loin dans l’immersion ?
    Merci Mallys pour cette analyse.

  2. J’ai préféré l’episode 2 car riche grâce à son ancrage dans l’actualité récente. Black Mirror aime aborder l’omniprésence des réseaux sociaux. Ici le personnage principal essaie de comprendre pourquoi le créateur du réseau social a créé un tel monstre. La chute n’est pas terrible mais le débat a le mérite d’être posé.

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